Commencer à travailler !

1) Qu'est ce qu'une croyance ?


Les mots ont martelé notre psyché et nous influencent tout au long de notre Vie.

Les croyances créent une sur-adaptation à l'environnement, qui nous Permet d'être en lien avec celui-ci, mais qui en même temps nous isole. Ce sont des filtres entre le monde et notre propre compréhension du monde. Nous  ne voyons plus l'environnement mais nos croyances. Se définir amène à des croyances : je suis comme-ci, je suis nul, je suis bête. Réfléchir consciemment c'est remettre en question ces croyances qui sont pour nous des évidences. Une seule expérience très forte peut suffire à mettre en place une croyance.


2) A quoi servent-elles et que produisent-elles ?

Les croyances sont là pour nous construire mais elles peuvent aussi nous détruire. Nos croyances sont elles nos maîtres ou nos servantes ?  Nous préférons valider nos croyances, en créant des comportements et des  situations, plutôt que de les remettre en question. Elles nous font croire à une structure, à une organisation rationnelle du monde que nous avons l'illusion  de contrôler. Notre inconscient veut réaliser les prédictions : « Tu finiras comme ci ou comme cela ». Nous percevons le monde à travers des critères que  nous voulons satisfaire, à travers des attentes qui déforment la réalité. Ai-je entendu dans mon enfance que j'étais un bon à rien ou alors ai-je reçu  de l'estime, des compliments à chaque fois que je réussissais quelque chose ? Dans le 1er cas je chercherai toujours à échouer, dans le 2ème je  chercherai toujours à réussir.


Les croyances, les idées folles provoquent une carapace intellectuelle, une  prison mentale. Il arrive tant de fois où nous n'entreprenons pas par peur de l'échec ou par peur du ridicule ou encore parce que nous ne savons pas.  Quand on aime, on donne tout » « quand on aime, on regarde dans la même  direction » elles nous limitent, nous enferment car si l'on sort de cette croyance, nous nous sentons coupables. Nous en sommes esclaves car elles sont souvent inconscientes. Si nous ne répondons pas à l'appel de ces croyances souvent familiales nous n'appartenons plus à cette famille, nous  ne nous sentons pas dignes de porter le nom de famille, nous croyons perdre
nos racines, nous perdons l'appartenance au clan familial.


3) Comment s'en séparer ?


Nous devons changer de regard sur le monde que l'on nous a demandé de voir et refaire notre propre expérience. Nous pouvons changer de croyance que si nous en avons une de remplacement en effaçant ainsi une croyance limitant pour une croyance juste. Le naturel n'aime pas le vide.

Croyances :  

-         définition de sa personnalité (je suis nul, je ne vaux pas le coup.)
-         Religieuses    (péché, le bien et le mal, évangiles mal interprétées, le paradis et l'enfer)
-         Politiques
-         sociales et familiales (idées sur l'homme, sur la femme, les enfants, sur l'argent, sur la vie, les rapports humains, l'amour, le sexe, la mort, la maladie)
-         prédictions (tu es.), malédictions (héritage négatif « dans notre famille nous n'avons pas de chance »)


Questions à se poser :


-         avez vous baigné dans une religion et de quelle manière ?
-         avez vous baigné dans des idées politiques et de quelle manière ?
-         où en sont-elles aujourd'hui, quel message vous transmettez à vos enfants ?
-         quelle est la phrase que votre mère a dite et qui reste gravée dans votre cerveau ? celle de votre père ?
-         est ce qu'il y a une malédiction, un anathème dans la famille ?
-         quelle idéologie vous ont fait passer vos parents sur la vie ? sur la mort ?
-         quelles étaient leurs idées préconçues ?
-         est ce que vos parents lisaient et quoi ?
-         les compétences intellectuelles étaient-elles valorisées et si oui, au profit de quoi ?
-         réussissiez-vous à l'école et qu'en disaient vos parents ?

Le système de croyance positif qui remplace celui qui nous a induit en erreur...

La croyance est une représentation interne qui gouverne le comportement. Il y a les croyances dynamisantes qui nous soutiennent et des croyances destructrices qui nous limitent, toutes deux très puissantes ! Elles modifient notre perception du monde, de nos potentiels et filtrent la communication avec nous mêmes. Elles nous entraînent dans un cercle vicieux, dans une spirale de réussite ou d'échec.

Les sept croyances positives qui emmènent vers la réussite.

    1 : Le hasard n'existe pas, un événement se produit pour une bonne raison. Quelles leçons ai-je à en tirer ?

Comment puis-je me servir de ces situations douloureuses ? c'est la croyance que derrière chaque revers, il y a l'amorce d'un avantage équivalent voire supérieur.

    2 : L'échec n'existe pas, seuls les résultats comptent.
Nous redoutons tellement l'échec qu'il nous arrive de ne pas entreprendre de peur d'échouer. Pourtant les résultats obtenus de manière inattendue recèlent une valeur tout aussi importante, l'expérience humaine ! C'est la croyance que toute entreprise dans quelque domaine que ce soit connaît obligatoirement un succès quel qu'en soit l'issue. Qu'entreprendriez-vous si vous aviez l'assurance de réussir ? Rayer le mot échec de votre vocabulaire et concentrer vous sur le mot résultat et engagez vous à tirer les leçons de vos expériences.

    3 : Je prends ma vie en main, quoiqu'il arrive, c'est de ma responsabilité. Je ne subis pas la vie, les évènements, les personnes, je la crée, je les provoque, je suis complice, agissant. C'est la croyance qu'en demeurant responsable, je conserve le pouvoir de modifier les résultats que je produis.

    4 : Avoir le discernement indispensable de voir ce qu'il y a d'essentiel ou pas.Savoir trier les informations, en conserver le plus important, ne pas encombrer sa mémoire avec le superflu, prendre connaissance de l'indispensable. C'est la croyance qu'il n'est pas nécessaire de tout comprendre d'un sujet pour l'utiliser à ses fins.

    5 : Les êtres humains sont notre plus grande ressource. Avoir l'esprit d'équipe, respecter ses semblables, voir le sens de l'intérêt commun, de l'unité. C'est la croyance en l'association, la création d'un cerveau collectif, l'entraide.

    6 : Faire ce que j'aime est la clef de ma réussite. Si je me sens bien, si j'ai du plaisir à ce que je fais, à ce que je vis, alors j'obtiendrais ce que je veux. C'est la croyance que le travail, les relations, les expériences sont un moyen de s'épanouir, d'apprendre des choses nouvelles, d'explorer de nouvelles voies.

    7 : Suivre sans relâche, un but, avec acharnement, perspicacité et certitude. Définir son objectif, quel qu'il soit, imiter ce qui fonctionne, agir, développer son acuité sensorielle afin de savoir où l'on va et affiner sans cesse jusqu'à ce que le but soit atteint. C'est la croyance que la réussite ne peut durer que dans un profond engagement. Rien qui ne se fait à moitié ne perdure.

Quel qu'en soit le prix.